Qu’est-ce qu’une croyance ?
Chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde, nous pensons. Mais d’où viennent ces pensées ?
Nos pensées viennent bien souvent de nos croyances, qui révèlent notre façon de voir le monde. C’est ce que la Programmation Neuro Linguistique nomme « notre carte du monde ». Celle-ci est façonnée à partir de notre éducation, de nos propres expériences de la vie, de nos propres filtres. Mais « la carte n’est pas le territoire », c’est-à-dire que notre manière de voir les choses nous appartient, mais ce n’est pas la vérité absolue. Chacun a dons ses propres croyances et sa propre perception des choses.
Nous sélectionnons et trions nos expériences et ensuite, nous les généralisons. Une expérience devient alors une certitude. Notre vérité, notre réalité. Une croyance est donc la conclusion que nous tirons à la suite de ce que nous avons fait, ou ce que d’autres ont fait ou ont dit par le passé.
Croyances portantes et croyances limitantes
Certaines croyances nous portent (croyances portantes) et d’autres nous limitent et nous freinent (les croyances limitantes). Bien souvent, une même croyance peut nous porter et nous limiter en fonction du contexte.
Exemples de croyances portantes : « Quand je veux, je peux », « rien n’est impossible », « il suffit de s’en donner les moyens »…
Exemples de croyance limitantes : « de toute façon, je suis nul en math » ; « je n’en suis pas capable » , « je n’ai aucun talent », « je ne mérite pas de réussir »…
Par rapport aux croyances portantes, surtout n’y touchons pas. Elles nous sont très bénéfiques pour avancer.
Par contre, repérons par contre nos croyances limitantes et prenons du recul.
Comment repérer nos croyances limitantes ?
Vous êtes entrain de vous dire que vous ne savez pas quelles sont vos croyances limitantes ?
Certaines d’entre-elles sont tellement ancrées que nous les prenons pour des évidences alors qu’elles ne sont que le produit de notre imagination !
Commencez par réfléchir aux mots que vous utilisez. Lorsque vous vous entendez dire « toujours », « jamais », « il faut », « jamais », « je n’ai pas le choix », « tout le monde », une croyance se cache derrière votre phrase.
Comment dépasser nos croyances limitantes ?
La première étape est donc d’identifier nos croyances limitantes et de prendre conscience que ces pensées font partie de notre carte du monde, mais ne sont pas la réalité absolue. Ensuite, nous pouvons aller plus loin, les « travailler » pour nous en distancer davantage et les surmonter.
Il existe plusieurs manières de « travailler » nos croyances, que j’aborde en coaching.
- En reconnaissant leur utilité dans le passé. Chaque croyance nous est utile ou nous a été utile. Si nous avons créé cette croyance, c’est qu’elle nous a été utile et répondait à un besoin dans le passé. Nous gagnons à prendre le temps de repérer le moment dans le passé où nous avons accepté de croire à cette croyance.
- En les identifiant au préalable nos croyances, nous pouvons les interroger et en vérifier l’exactitude. Est-ce vrai ou est-ce simplement une histoire que je me raconte ?
- En les contournant : identifier la croyance limitante et la contourner par une croyance portante qui m’aidera à surmonter ma croyance limitante.
- En les extériorisant : identifier nos croyances limitantes et les déposer par exemple en les écrivant, en les dessinant, permet de les conscientiser davantage. Nous pouvons ensuite les modifier en une croyance plus juste, qui fait sens pour nous.
- En les influençant par nos actions : nos comportements et nos pensées interagissent. Atténuons nos croyances limitantes par des croyances portantes et ensuite, faisons suivre nos nouvelles croyances portantes par des actes concerts. Il se produira ce qui suit : nous renforcerons nos croyances portantes et nos croyances limitantes diminueront au fil du temps.
Conclusion
Les croyances sont des histoires que je me raconte et que je tiens pour vrai. Elles ont un impact considérable sur ce que je ressens et sur mes actes. Mes croyances ont donc la puissance de façonner ma façon de voir le monde et d’orienter ma vie.
Prendre conscience que mes croyances ne sont que des croyances, qu’elles ne sont pas la réalité mais seulement mes propres constructions de ma réalité, me permet de prendre de la distance et d’avancer plus léger.
Cet article ne se veut pas être une recette miracle. Dans la plupart des cas, des croyances bien ancrées nécessitent un travail en profondeur. Un accompagnement peut vous être utile. N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en discuter.
Pour aller plus loin
Dans ses travaux The Work, Katie Byron nous apprend à vérifier l’exactitude de nos pensées et de prendre conscience du poids de celles-ci.